FRA 1003, Histoire de la littérature, 2004-2005

Benoît Melançon, Département d'études françaises, Université de Montréal


Séance du 8 mars 2005


I. L'invention de la littérature québécoise


Chronologie


1534
(Géographie)
Le Régime français, les premiers textes en français en Amérique du Nord
 

Warwick, Jack, «Littérature de la Nouvelle-France», Études françaises, 13, 3-4, octobre 1977, p. 237-261. [UDM / BLSH / PER]

Les récits de voyage et de découverte

Ex. : Cartier, Champlain, Sagard, Lahontan
Les histoires et descriptions
Ex. : Lescarbot, Sagard, Charlevoix
Les annales et chroniques
Ex. : Relations des Jésuites
Les lettres et journaux intimes
Ex. : Marie de l’Incarnation, Élisabeth Bégon, Montcalm et Lévis
Les œuvres de circonstance
Ex. : Lescarbot
1764
(Appareil éditorial)
La première imprimerie, à Québec

1830-1837
(Genres nobles)
Les premiers ouvrages relevant des genres canoniques par des auteurs autochtones (Bibaud, Aubert de Gaspé fils)

1830

Épîtres, satires, chansons, épigrammes et autres pièces de vers de Michel Bibaud (1782-1857)

1837

L’Influence d’un livre de Philippe Aubert de Gaspé fils (1814-1841)

Ce roman deviendra le Chercheur de trésors en 1864.

1844-1850
(Nation)
De la littérature comme projet
1. Publication de l’Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu’à nos jours (4 vol., 1845-1848) de François-Xavier Garneau (1809-1866)

2. Publication du Répertoire national ou Recueil de littérature canadienne (4 vol., 1848-1850, puis réédition d'Adolphe-Basile Routhier en 1893) de James Huston (1820-1854)

Rapport de Durham, 1839 : un «peuple sans histoire ni littérature»
3. Fondation de l’Institut canadien de Montréal (1844)

4. Publication de deux romans de la terre

Charles Guérin (1846-1847) de Pierre-Joseph-Olivier Chauveau (1820-1890)

La Terre paternelle (1846) de Patrice Lacombe (1807-1863)

Extrait de la préface : «Quelques-uns de nos lecteurs auraient peut-être désiré que nous eussions donné un dénouement tragique à notre histoire; ils auraient aimé à voir nos acteurs disparaître violemment de la scène, les uns après les autres, et notre récit se terminer dans le genre terrible, comme un grand nombre de romans du jour. Mais nous les prions de remarquer que nous écrivons dans un pays où les mœurs en général sont pures et simples, et que l’esquisse que nous avons essayé d’en faire, eût été invraisemblable et même souverainement ridicule, si elle se fût terminée par des meurtres, des empoisonnements et des suicides. Laissons aux vieux pays, que la civilisation a gâtés, leurs romans ensanglantés, peignons l’enfant du sol tel qu’il est, religieux, honnête, paisible de mœurs et de caractère, jouissant de l’aisance et de la fortune sans orgueil et sans ostentation, supportant avec résignation et patience les plus grandes adversités; et quand il voit arriver sa dernière heure, n’ayant d’autre désir que de pouvoir mourir tranquillement sur le lit où s’est endormi son père, et d’avoir sa place près de lui au cimetière, avec une modeste croix de bois pour indiquer au passant le lieu de son repos» (dans Guildo Rousseau, Préfaces des romans québécois du XIXe siècle, préface de David M. Hayne, Sherbrooke, Cosmos, coll. «Textes et commentaires», 1, 1970, 111 p., p. 36-37 [UDM / BLSH / 848.309 / R864p]).
1860-1866
Mouvement patriotique et littéraire de Québec
Henri-Raymond Casgrain, «Le mouvement littéraire en Canada» (1866)
«Si, comme cela est incontestable, la littérature est le reflet des mœurs, du caractère, des aptitudes, du génie d’une nation, si elle garde aussi l’empreinte des lieux d’où elle surgit, des divers aspects de la nature, des sites, des perspectives, des horizons, la nôtre sera grave, méditative, spiritualiste, religieuse, évangélisatrice comme nos missionnaires, généreuse comme nos martyrs, énergique et persévérante comme nos pionniers d’autrefois; et en même temps elle sera largement découpée, comme nos vastes fleuves, nos larges horizons, notre grandiose nature, mystérieuse comme les échos de nos immenses et impénétrables forêts, comme les éclairs de nos aurores boréales, mélancolique comme nos pâles soirs d’automne enveloppés d’ombres vaporeuses — comme l’azur profond, un peu sévère, de notre ciel —, chaste et pure comme le manteau virginal de nos longs hivers.

Mais surtout elle sera essentiellement croyante, religieuse; telle sera sa forme caractéristique, son expression; sinon elle ne vivra pas, elle se tuera elle-même. […]

Ainsi sa voie est tracée d’avance : elle sera le miroir fidèle de notre petit peuple, dans les diverses phases de son existence, avec sa foi ardente, ses nobles aspirations, ses élans d’enthousiasme, ses traits d’héroïsme, sa généreuse passion de dévouement. Elle n’aura point ce cachet de réalisme moderne, manifestation de la pensée impie, matérialiste; mais elle n’en aura que plus de vie, de spontanéité, d’originalité, d’action.

[…]

Heureusement que, jusqu’à ce jour, notre littérature a compris sa mission, celle de favoriser les saines doctrines, de faire aimer le bien, admirer le beau, connaître le vrai, de moraliser le peuple en ouvrant son âme à tous les nobles sentiments, en murmurant à son oreille, avec les noms chers à ses souvenirs, les actions qui les ont rendus dignes de vivre, en couronnant leurs vertus de son auréole, en montrant du doigt les sentiers qui mènent à l’immortalité» (cité dans René Dionne, «De la littérature française à la littérature québécoise (évolution de la littérature canadienne-française)», dans René Dionne (édit.), le Québécois et sa littérature, Sherbrooke et Paris, Naaman et ACCT, 1984, p. 31-46, p. 38-39 [UDM / BLSH / REF / PS / 8131 / Q4 / Q43 / 1984]).

1895-1925
École littéraire de Montréal

1904
Camille Roy, «La nationalisation de la littérature canadienne»

«Au lieu d’exercer les facultés de l’élève sur des objets qui l’entourent, sur des souvenirs ou des légendes du pays, on va trop souvent chercher dans des recueils de composition française le thème ou le canevas de leurs narrations et de leurs discours. Ne serait-il pas vraiment préférable d’apprendre aux enfants à regarder, à voir, puis à décrire les paysages qui s’étendent sous leurs yeux, à raconter ces vieux récits où chez nous le merveilleux se mêle à la réalité et sollicite si vivement les jeunes imaginations, à faire revivre quelques scènes historiques, à célébrer quelque héros dont s’honore la patrie ? Au lieu de les transporter en esprit dans un château qu’ils n’ont jamais vu, pourquoi ne pas les faire décrire la chaumière qu’ils ont habitée ? au lieu des jardins où fleurit l’oranger, que ne les invite-t-on à dépeindre les campagnes où pousse l’érable ?» (texte reproduit dans Gilles Marcotte et François Hébert (édit.), Vaisseau d’or et croix du chemin. 1895-1935, troisième volume de l’Anthologie de la littérature québécoise, Montréal, la Presse, 1979, xv/498 p., p. 76 [UDM / BLSH / REF / PS / 8233 / A58 / vol. 3])
1918
Le Nigog

1937-1938
Savard, Ringuet, Saint-Denys Garneau, Compagnons de Saint-Laurent

1944-1948
(Institutions et œuvres)
Une série de coïncidences

1. Les œuvres
Au pied de la pente douce (1944) et les Plouffe (1945) de Roger Lemelin (1919-1992)

Bonheur d’occasion (1945) de Gabrielle Roy (1909-1983)

Le Survenant (1945) de Germaine Guèvremont (1893-1968)

Refus global (1948) autour de Paul-Émile Borduas (1905-1960)

Tit-Coq (1948) de Gratien Gélinas (1909-1999)

Le Vierge incendié (1948) de Paul-Marie Lapointe (1929)

Rivages de l’homme (1948) d’Alain Grandbois (1900-1975)

2. Le commerce du livre
La Deuxième Guerre mondiale

La littérature populaire : de IXE-13 aux Insolences du frère Untel

3. La réflexion sur la littérature
Charbonneau, Robert, la France et nous. Journal d’une querelle. Réponses à Jean Cassou, René Garneau, Louis Aragon, Stanislas Fumet, André Billy, Jérôme et Jean Tharaud, François Mauriac et autres, Montréal, Éditions de l’Arbre, 1947, 77 p.
4. Les institutions
Académie canadienne-française (1944)

Institut d’histoire de l’Amérique française (1946)

1953
L’Hexagone

1960
La révolution tranquille


Bibliographie


Beugnot, Bernard, «L’invention d’une tradition ou les dilemmes de l’édition critique», Études françaises, 24, 2, automne 1988, p. 91-100. Sur la collection «Bibliothèque du Nouveau Monde» des Presses de l'Université de Montréal. [UDM / PER]

Bouchard, Guy et al., le Phénomène IXE-13, Québec, Presses de l'Université Laval, coll. «Vie des lettres québécoises», 21, 1984, viii/375 p. Ill. [UDM/ BLSH/ PS / 8557 / A36 / Z826 / 1984]

IXE-13. Les plus belles aventures de l'as des espions canadiens écrites par Pierre Saurel et présentées par Paralique, Montréal, Quinze, 1981, 350 p. [UDM / BLSH / PS / 8557 / A36 / I9 / 1981]

Lemire, Maurice (édit.), la Vie littéraire au Québec. Tome I. 1764-1805. La voix française des nouveaux sujets britanniques, Québec, Presses de l’Université Laval, 1991, xviii/498 p. [UDM / BLSH / PS / 8073 / V54 / 1991/ vol. 1]

Lemire, Maurice (édit.), la Vie littéraire au Québec. Tome II. 1806-1839. Le projet national des Canadiens, Québec, Presses de l’Université Laval, 1992, xix/588 p. [UDM / BLSH / PS / 8073 / V54 / 1991/ vol. 2]

Lemire, Maurice et Denis Saint-Jacques (édit.), la Vie littéraire au Québec. Tome III. 1840-1869. «Un peuple sans histoire ni littérature», Québec, Presses de l’Université Laval, 1996. [UDM / BLSH / PS / 8073 / V54 / 1991/ vol. 3]

Lemire, Maurice et Denis Saint-Jacques (édit.), la Vie littéraire au Québec. Tome IV. 1870-1894. «Je me souviens», Québec, Presses de l’Université Laval, 1999, xx/669 p. [UDM / BLSH / PS / 8073 / V54 / 1991/ vol. 4]

Melançon, Benoît, «Canadien, comme Maurice Richard ou Vie et mort d’une légende», dans Benoît Melançon et Pierre Popovic (édit.), Miscellanées en l’honneur de Gilles Marcotte, Montréal, Fides, 1995, p. 179-194. [UDM / BLSH / PS / 8011 / M58 / 1995]

Mélançon, Robert, «Qu’est-ce que la littérature québécoise ?», Revue des sciences humaines, XLV, 173, janvier-mars 1979, p. 7-24. [UDM / PER]

Milot, Louise, Aurise Deschamps et Madeleine Godin (édit.), le Cœur à l'aventure, Québec, Nuit blanche, coll. «Anthologie», 1, 1989, 371 p. Neuf aventures mettant en vedette : Le sergent Colette UZ-16, l'as femme détective canadienne-française; la belle Françoise AC-12, l'incomparable espionne canadienne-française; Diane, la belle aventurière. [UDM / BLSH / PS / 8323 / P3 / M55 / 1989]

Nepveu, Pierre, Intérieurs du Nouveau Monde, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1998, 378 p. [UDM / BLSH / PS / 8073 / N46 / 1998]

Popovic, Pierre, la Contradiction du poème : poésie et discours social au Québec de 1948 à 1953, Candiac, Balzac, coll. «L’univers des discours», 1992, 455 p. [UDM / BLSH /  PS / 8159.5 / Q4 / P66 / 1992]

Vachon, Georges-André, «Le domaine littéraire québécois en perspective cavalière», dans Pierre de Grandpré (édit.), Histoire de la littérature française du Québec. Tome I, Montréal, Beauchemin, 1967, p. 27-33. [UDM / BLSH / PS / 8063 / G-73-5 / t. 1]

Vachon, G.-André, «Une tradition à inventer», dans Littérature canadienne-française, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. «Conférences J.-A. de Sève», 1969, p. 267-289. [UDM / BLSH / Z / 1377 / F7 / L58]

Vachon, [Georges-]André, Toute la terre à dévorer, Paris, Seuil, 1987, 187 p. [UDM / BLSH / PS / 8593 / A35 / T6 / 1987]

Vachon, Georges-André, Une tradition à inventer, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1997, 236 p. [UDM / PS / 8073 / V232 / 1997]

Warwick, Jack, «Littérature de la Nouvelle-France», Études françaises, 13, 3-4, octobre 1977, p. 237-261. [UDM / PER]


II. La Révolution tranquille (Pierre Nepveu)


Plan



 

1. Introduction

1. Le grand récit québécois et la Révolution tranquille

2. Un oxymore à succès

3. Rupture et continuité

4. Dynamique sociopolitique et dynamique littéraire

2. Enjeux historiques, sociaux, idéologiques
1. Quatre faits sociohistoriques (automne 1959; 22 juin 1960; 1952; 1966)

2. Deux thèmes principaux : modernisation; nationalisme.

3. La dimension mythique de la Révolution tranquille

4. Histoire et littérature

3. Mutations de l'institution littéraire
1. Le changement d'appellation : littérature canadienne, canadienne-française, québécoise

2. De la France à l'Amérique : de l'autonomisation

3. L'édition

1. Fondations de maison d'édition

2. Essor de quelques maisons d'édition

4. Les revues
1. De création

2. De critique

5. La carte des genres littéraires
1. La poésie

2. Le roman

3. L'essai

4. Les textes littéraires
1. Positivité et négativité

2. Violence, révolution

3. Ironie, humour, jeu

4. Langue, parole

5. Conclusions
1. Le nous et le je

2. Les femmes et la Révolution tranquille



Quelques suggestions de lecture


Aquin, Hubert, «La fatigue culturelle du Canada français», Liberté, 23, mai 1962, p. 299-325 [UDM / PER]; repris dans Blocs erratiques. Textes (1948-1977), Montréal, Quinze, coll. «Prose entière», 1977, p. 69-103 [UDM / BLSH / PS / 8551 / Q55 / B5 / 1977]. Rééd. : Montréal, Typo, 1998.

Chamberland, Paul, «Fondation du territoire» (1967), repris dans Un parti pris anthropologique, Montréal, Éditions Parti pris, coll. «Aspects», 1983, p. 241-278. [UDM / BLSH / FC / 2911.7 / C46 / 1983]

Desbiens, Jean-Paul, les Insolences du frère Untel, Montréal, Éditions de l’Homme, 1960, 158 p. Préface d’André Laurendeau. Nombreuses rééditions. [UDM / BLSH / 848.4 / D443i / 1960]

Dumont, Fernand et Jean-Charles Falardeau, Littérature et société canadiennes-françaises, Québec, Presses de l'Université Laval, 1964. [UDM / BLSH /  309.1714 / R297 / v.002]

Globe, 2, 1, 1999, p. 1-138. «Relire la Révolution tranquille». [UDM / PER]

Godbout, Jacques, le Réformiste. Textes tranquilles, Montréal, Quinze, 1975, 200 p. [UDM / PS / 8563 / O323 / R4 / 1975] Rééd. : Montréal, Boréal, 1994.

Hébert, Anne, «Quand il est question de nommer la vie tout court, nous ne pouvons que balbutier», le Devoir, 22 octobre 1960, p. 12. [UDM / BLSH / MÉDIA]

Lalonde, Michèle, Défense et illustration de la langue québécoise, Paris, Seghers-Laffont, coll. «Change», 1979. [UDM / BLSH / PS / 8573 / A4147 / D3 / 1979]

Le Moyne, Jean, Convergences, Montréal, HMH, coll. «Constantes», 1, 1961, 324 p. [UDM / BLSH / 848.4 / L559c] Rééd. : Montréal, Fides, coll. «Collection du nénuphar», 62, 1992 (1961), ix/352 p. Présentation de Maurice Lemire.

Linteau, Paul-André, René Durocher, Jean-Claude Robert et François Ricard, «Sous le signe de la Révolution tranquille, de 1960 à nos jours», dans Histoire du Québec contemporain **. Le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, 1986, p. 393-719. [UDM / BLSH / FC / 2911 / L56 / vol. 1] Rééd. : Montréal, Boréal compact.

Mailhot, Laurent, «Constantes et ruptures (1948-1973)», dans la Littérature québécoise depuis ses origines, Montréal, Typo, coll. «Typo», 121, 1997, p. 107-176. [UDM / BLSH / PS / 8073 / M35 / 1997]

Marcotte, Gilles, Une littérature qui se fait. Essais critiques sur la littérature canadienne-française, Montréal, HMH, coll. «Constantes», 2, 1962, 293 p. [UDM / BLSH / 848.4 / M321u] Rééd. : Montréal, Bibliothèque québécoise, 1994, 338. Présentation de Jean Larose. [UDM / BLSH / PS / 8073 / M367 / 1994]

Meunier, E.-Martin et Jean-Philippe Warren, Sortir de la grande noirceur : l'horizon personnaliste de la Révolution tranquille, Sillery, Septentrion, coll. «Les cahiers du Septentrion«, 22, 2002, 207 p. Préface d'Éric Bédard. [UDM / BLSH / FC / 2925 / M48 / 2002]

Miron, Gaston, l’Homme rapaillé, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, «Collection du prix de la revue Études françaises», 1970, 171 p. [UDM / BLSH / 848.1 / M676h] Rééd. : Montréal, Typo, 1993.

«Pour une littérature québécoise», Parti pris, 2, 5, janvier 1965. [UDM / PER]

Rudin, Ronald, Making History in Twentieth-Century Quebec, Toronto, University of Toronto Press, 1997, xiii/294 p. Ill. [UDM / BLSH / FC / 2909 / R83 / 1997] Traduction de Pierre R. Desrosiers : Faire de l'histoire au Québec, Sillery (Québec), Septentrion, 1998, 278 p. [UDM / BLSH / FC / 2909 / R8312 / 1998]

Vadeboncoeur, Pierre, la Ligne du risque, Montréal, HMH, 1963, 286 p. [UDM / BLSH / 848.4 / V123l] Rééd. : Montréal, HMH, coll. «Constantes», 4, 1977. Préface de François Ricard [UDM / BLSH / F 5575 / V33]; Montréal, Fides, coll. «Collection du nénuphar», 1993.

Vallières, Pierre, Nègres blancs d'Amérique. Autobiographie précoce d'un «terroriste» québécois (1967), Montréal, Éditions Parti pris, 1969 (nouvelle édition revue et corrigée), 402 p. [UDM / BLSH / F 5603.9 / V3 / A3 / 1969]

N.B. Cette liste doit évidemment être complétée par la lecture des principales œuvres de fiction qui marquent cette époque : notamment les romans d'Hubert Aquin, Jean Basile, Gérard Bessette, Marie-Claire Blais, Réjean Ducharme, Jacques Ferron, Jacques Godbout, André Major; et les poèmes de Jacques Brault, Paul Chamberland, Roland Giguère, Gilles Hénault, Michèle Lalonde, Gatien Lapointe, Paul-Marie Lapointe, Gaston Miron, Fernand Ouellette, Jean-Guy Pilon et Yves Préfontaine, pour ne citer que les plus importants.


Retour à la page Cours et matériel pédagogique

Retour à la page d'accueil de Benoît Melançon


Licence Creative Commons
Le site de Benoît Melançon est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’utilisation commerciale 4.0 international.