LABORATOIRE DE RECHERCHE SUR LE DÉVELOPPEMENT

PSYCHOSOCIAL DES ADOLESCENTS

 

Le laboratoire étudie les multiples aspects du développement social des adolescents. Il s’intéresse particulièrement aux relations entre parents et adolescents et aux relations avec les pairs, afin de voir comment s’articulent et se structurent ces relations, comment elles évoluent au cours de l’adolescence et examiner le rôle des sources de variation classiques : le sexe, l’origine ethnique et la structure familiale.  Le laboratoire s’intéresse particulièrement à étudier les liens entre la qualité des relations que les adolescents entretiennent avec leurs parents et leurs pairs et divers indices d'inadaptation psychosociale, comme la présence de comportements déviants, la consommation de drogues ou la présence de symptômes psychopathologiques.

 

Trois projets principaux sont en cours actuellement.

 

Le premier concerne une recherche longitudinale réalisée auprès de 1500 adolescents tout au cours de la scolarité secondaire. Les mesures recueillies concernent les relations entretenues avec la mère et le père (attachement, conflits, supervision, modes de sanction), les relations avec les pairs (qualité des amitiés, comportements déviants des pairs, statut sociométrique) et une série de variables dépendantes : comportement socialement déviants, consommation de drogue, adaptation scolaire, détresse psychologique, idéation suicidaires et tentatives de suicide. Les travaux visent à tracer des trajectoires développementales tout au long de l’adolescence et mettre à l’épreuve des modèles reliant qualité des relations et adaptation psychosociale.

 

Le second projet est de type interculturel puisqu’il compare les pratiques parentales des adolescents québécois, français et italiens. Dans ce projet, on a interrogé une fois les adolescents et une fois les parents sur divers aspects de leurs relations, en plus d’appliquer diverses mesures de variables d’adaptation psychosociales. Le projet se mène conjointement avec des collègues de l’Université de Rennes en France (Françoise Bariaud) et de l’Université de Milan (Eugenia Scabini).

 

Le troisième projet concerne l’étude des sous-cultures adolescentes, plus particulièrement les sous-cultures musicales comme la musique Heavy Metal et le Rap. Ce pojet tente de saisir l’importance des préférences musicales et l’impact de ces préférences sur des comportements comme la violence ou la dépression.